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Un refuge, pour des poneys et des chevaux ?

 

En ce monde individualiste, où la moitié de la population tente déjà de survivre aux conditions que lui imposent une minorité, les animaux sont souvent relégués au rang d'instruments, d'objets dont le respect n'est plus une priorité, leur bien-être étant un concept réservé aux riches ; parfois ils sont utilisés (parfois exploités sans scrupules), et contribuent alors à l'équilibre économique de leur foyer (dans les centres équestres par exemple), mais quand ils prennent de l'âge et fatiguent trop vite, ils deviennent une charge et basculent dans la catégorie des encombrants.

 

Pourtant, les personnes sensibles, celle que la vie a privé de leurs proches ou amis, s'attachent facilement à ces animaux qui leur apportent tant, avec une compagnie, des gestes, des expressions, des signes d'affection et de respect mutuel qui réchauffent le cœur.

 

Le problème des poneys et chevaux, c'est qu'il faut de la place pour les garder (une simple maison même avec cour n'y suffit pas), les faire courir (pas dans la rue ou les parcs publics), approvisionner et stocker leur nourriture (à l'abri de l'humidité) ; ceux qui acquièrent un équidé pour agrémenter leur terrain ou permettre à leur enfant de pratiquer des sports équestres oublient parfois d'anticiper les contraintes auxquelles ils vont faire face...

 

C'est ainsi que certains animaux, pas tous âgés, se retrouvent un jour considérés comme des ... boulets, remisés au placard, privés de nourriture ou d'eau (15 à 25 litres par jour !), pas soignés (vaccins, vermifuges, parage des sabots, traitement des parasites éventuels, problèmes musculaires...), et parfois même battus !!!

 

L'Ecurie-Refuge Apffel accueille de tels animaux et en prend soin, sur les plans physiques et moral, au point que quelques jeunes membres de l'association peuvent même en emmener certains en concours, pour pratiquer le saut d'obstacle que certains poneys et chevaux adorent (c'est flagrant dans leur attitude ... et leurs performances : même pas besoin de cravacher !).

 

La compagnie, les soins quotidiens (caresse, paroles, pansage, brossage, nourrissage) sont l'oeuvre de bénévoles motivés et heureux de partager leur plaisir avec les animaux ; mais la nourriture, l'eau, les produits phytosanitaires (bio et naturels quand c'est possible) et l'entretien du matériel et des abris requiert un financement non négligeable ! (hors loyer et charges, plus de 100 euros par mois par animal).

 

Des associations de sauvegarde des animaux, il y en a un certain nombre (sans doute pas encore assez), animés par des gens admirables de dénégation et de dévouement et toutes rencontrent le même problème : elles dépendent financièrement de la générosité de personnes qui, comme vous, aimeraient contribuer, si peu que ce soit, à cette oeuvre qui ne relève pas des finances publiques...

un donateur précieux : https://www.ecoledelaconscience.com

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